Cœur au carré c’est lui.
Depuis le début, il y a 9 ans, il m’encourage. Toujours.
Il était présent aux premières cérémonies. Plonger mon regard dans le sien me calmait instantanément. J’avais besoin de lui près de moi pour me souffler « tout va bien se passer ». À l’intérieur, il était mort de peur, stressé à l’idée que je bafouille, mais ça, je ne le savais pas encore. Il était mon antistress. Mon calmant.
Il a mis la tête dans les chiffres. Structuré la comptabilité, compté, recompté et cherché les derniers centimes disparus dans les méandres de ma désorganisation. Il a fait preuve de patience, d’indulgence. Il était le comptable de Cœur au carré.
Il a construit les arches. Les pupitres. Le LOVE. Il met en matière mes idées les plus farfelues. Il est les mains de Cœur au carré.
Et puis je l’ai écarté. J’ai eu besoin d’être « indépendante ». De me prouver des choses. Il n’est plus venu, j’ai appris à ne plus stresser. J’ai appris à compter, à structurer. Je voulais que Cœur au carré ne soit qu’à moi. C’était moi. Pas lui. C’est le chemin que j’avais besoin de faire. Moi qui suis avec lui depuis mes 17 ans. Je voulais un truc rien qu’à moi.
Et finalement, depuis quelques mois, j’ai envie qu’il soit mon associé. Mon partenaire de business. J’ai trouvé l’équilibre. Je me suis assise dans ma posture de boss. Il prend part aux décisions importantes, oriente les virages. Il construit encore, bricole et met en forme mes idées. Il regarde toujours les chiffres, j’en ai besoin. Mais il est plus que ça.
Cœur au carré, c’est David et moi.
Cœur au carré aujourd’hui, c’est David, Laura et moi.
Une équipe.
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