J’ai eu peur.
J’ai commencé 2024 avec un peu d’appréhension. Ce n’est pas une année très faste pour le mariage. Pour moi. Je n’ai pas autant de mandats que ces deux dernières années et ça m’a fait un peu peur.
Peur de quoi ?
Peur de manquer, de me décevoir. De voir mon chiffre d’affaires baissé, mon salaire aussi. Mais j’ai eu mal à mon ego surtout. Je crois que c’est ça. Et puis j’ai réfléchi, pensé, remis en question. J’ai pris de la distance aussi et mis un peu de rationnels dans ma tempête émotionnelle.
Et c’est ok.
C’est le business du mariage. Ça fluctue. La période postcovid est finie. On ralentit.
Je propose une expérience haut de gamme. Avec un certain coût. Les gens prennent le temps d’économiser. Pour preuve, 2025 qui se profile bien.
Et je ne peux pas plaire à tous les couples d’amoureux et d’amoureuses. Et c’est normal. C’est sans doute le plus compliqué pour moi. Je voudrais tellement plaire à tout le monde. Mais je sais, et j’y travaille encore.
Et je gagne.
Je gagne du temps, des samedis d’été avec ma famille. Et je suis riche de cela.
Je gagne la possibilité d’accompagner Laura sur sa première année et ses nombreux mandats. Ça, c’est une réussite pour moi. Je suis heureuse de l’avoir à mes côtés.
Alors là, en avril, tout va mieux.
Je n’ai plus peur.
Photo de Alexia Linn https://alexialinn.com/
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